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Or, soient Petq les nombres qui, substitués par X, donneront
des résultats de signes contraires, il faudra donc que ces deux
quantités (..) soient de signes différens ; par conséquent, il
faudra qu' il y ait au moins deux facteurs correspondans, comme
, qui soient de signes contraires : donc il y aura au moins une
des racines de l' équation, comme (..) , qui sera entre les nombres
Petq, c' est-à-dire plus petite que le plus grand de ces deux
nombres, et plus grande que le plus petit d' entre eux ; donc
cette racine sera nécessairement réelle. 2 corollaire I.
donc si les nombres Petq ne diffèrent l' un de l' autre que de
l' unité, ou d' une quantité moindre que l' unité, le plus petit
de ces nombres, s' il est entier, ou le nombre entier qui sera
immédiatement moindre que le plus petit de ces deux nombres, s'
il n' est pas entier, sera la valeur entière la plus approchée d'
une des racines de l' équation. Si la différence entre Petq est
plus grande que l' unité, alors nommant (..) , etc., les nombres
entiers qui tombent entre Petq, il est clair que, si l' on
substitue successivement à la place de l' inconnue les nombres
, etc. Q, on trouvera nécessairement deux substitutions
consécutives qui donneront des résultats de signes différens ;
donc, puisque les nombres qui donneront ces deux résultats ne
diffèrent entre eux que de l' unité, on trouvera, comme ci-dessus
, la valeur entière la plus approchée d' une des racines de l'
équation. 3 corollaire 2. toute équation dont le dernier
terme est négatif, en supposant le premier positif, a
nécessairement une racine réelle positive, dont on pourra trouver
la valeur entière la plus approchée, en substituant à la place de
l' inconnue les nombres 0, 1, 2, 3, etc., jusqu' à ce que
l' on rencontre deux substitutions qui donnent des résultats de
signes contraires. Car, en supposant le premier terme Xm, et le
dernier (..) (H étant un nombre positif), on aura, en faisant (..)
, le résultat négatif (..) ; donc on aura ici (..) ; donc les
nombres entiers intermédiaires seront tous les nombres naturels
1, 2, 3, etc., donc, etc. (Coroll Préc.)
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de là on voit, 1 que toute équation d' un degré impair, dont le
dernier terme est négatif, a nécessairement une racine réelle
positive. 2 que toute équation d' un degré impair, dont le
dernier terme est positif, a nécessairement une racine réelle
négative ; car, en changeant (..) , le premier terme de l' équation
deviendra négatif : donc, changeant tous les signes pour rendre
de nouveau le premier terme positif, le dernier deviendra négatif
: donc l' équation aura alors une racine réelle positive ; par
conséquent l' équation primitive aura une racine réelle négative.
3 que toute équation d' un degré pair, dont le dernier terme est
négatif, a nécessairement deux racines réelles, l' une positive
et l' autre négative ; car, premièrement, elle aura une racine
réelle positive ; ensuite, comme en changeant (..) , le premier