
307
P. 19
(907)
. Il examine la cole qu'il adiouste avec le vuide pour la liaison des parties des cors, et il
l'attribuë a d'autres petits vuids qui ne sont nullement imaginables. Et ce qu'il dit (p. 22
(908)
) pour prouver ces
petits vuids, est un sophisme; car l'hexagone qu'il propose ne laisse rien de vuide en l'espace par ou il passe,
mais chascune de ses parties se meut d'un mouvement continu, lequel descrivant des lignes courbes qui
remplissent tont un espace, on ne doit pas les considerer, comme il fait, en une seule ligne droite. Et il
n'importe qu'en sa figure les parties de la ligne droite, IO, PY, etc. ne soient point touchées par la
circonference HIKL, car elles le sont en recompence par d'autres parties de la superficie ABC, et ainsy ne
sont non plus vuides que les parties OP, YZ, etc.
P. 28
(909)
. C'est aussy un sophisme que son argument, pour prouver qu'un point est egal a une ligne ou
a une superficie. Car in formâ on ne peut conclure, sinon que la ligne ou superficie n'est pas un plus grand
cors solide que le point, et non qu'elle n'est pas plus grande absolument.
P. 31
(910)
. Il manque en tout ce qu'il dit de l'infini, en ce que, nonobstant qu'il confesse que l'esprit
humain, estant fini, n'est pas capable de le comprendre, il ne laisse pas d'en discourir tout de mesme que s'il
le comprenoit.
P. 40
(911)
. Il dit que les cors durs, devenant liquides, sont divisez en une infinité de points: ce qui n'est
qu'une imagination fort aisée a refuter, et dont il ne donne aucune preuve.
P. 42
(912)
, Il monstre n'estre pas sçavant en la catoptrique, de croire ce qui se dit des miroirs ardans
d'Archimede, lesquels i'ay demonstré estre impossibles en ma Diop., p. 119.
P. 43
(913)
. Son experience, pour sçavoir si la lumiere se transmet en un instant, est inutile; car les
ecclipses de la lune, se rapportant assez exactement au calcul qu'on en fait, le prouvent incomparablement
mieux que tout ce qu'on sçauroit esprouver sur terre.
P. 48
(914)
. Il fait considerer une ligne droite, descrite par le mouvement d'un cercle, pour prouver
qu'elle est composée d'une infinité de poins actu, ce qui n'est qu'une imagination toute pure.
P. 50
(915)
. Tout ce qu'il dit de la rarefaction et condensation n'est qu'un sophisme; car le cercle ne laisse
point de parties vuides entre ses poins, mais il se meut seulement plus lentement. Et pour moy, ie ne conçoy
autre chose touchant cela, sinon que, lors qu'un cors se condense, c'est que ses pores s'estrecissent, et qu'il en
sort une partie de la matiere subtile qui les remplissoit, ainsy qu'il sort de l'eau d'une esponge quand on la
presse. Et an contraire, quand un cors se dilate, c'est que ses pores s'eslargissent, et qu'il y entre davantage de
matiere subtile, ainsy que j'ay expliqué en plusieurs endroits de mes Meteores.
P. 54
(916)
. Ce qu'il dit de l'or trait n'est nullement a propos pour expliquer la rarefaction; car cet or ne se
rarefie point, mais change seulement de figure.
P. 62
(917)
. Il est eloquent a refuter Aristote, mais ce n'est pas chose fort malaysée.
P. 69
(918)
. Il dit bien que les corpe descendent plus inesgalement viste dans l'eau que dans l'air; mais il
n'en dit point la cause, et il se trompe (p. 70
(919)
) ) disant, que l'eau ne resiste aucunement a estre divisée.
P. 71
(920)
. Il dit ignorer la cause qui soutient les gouttes d'eau sur les choux, laquelle i'ay assez
expliquée en mes Meteores.
P. 72
(921)
. Tout ce qu'il dit de la vitesse des cors qui descendent dans le vuide etc. est basti sans
fondement; car il auroit deu auparavant determiner ce que c'est que la pesanteur: et s'il en sçavoit la verité, il
sçauroit qu'elle est nulle dans le vuide.
P. 79
(922)
. Sa façon de peser l'air n'est pas mauvaise, si tant est que la pesanteur en soit si notable qu'on
la puisse appercevoir par ce moyen; mais i'en doute.
(907)
Cfr. Vol. VIII, pag. 65, lin. 25-34, pag. 66, lin. 1-10 [Edizione Nazionale].
(908)
Cfr. Vol. VIII, pag. 68, lin. 14-21, pag. 69-70, pag. 71, lin. 1-20 [Edizione Nazionale].
(909)
Cfr. Vol. VIII, pag. 74, lin. 4-34, pag. 75, lin. 1-31 [Edizione Nazionale].
(910)
Cfr. Vol. VIII, pag. 76, lin. 32-34, pag. 77-84, pag. 85, lin. 1-14 [Edizione Nazionale].
(911)
Cfr. Vol. VIII, pag. 85, lin. 17-23 [Edizione Nazionale].
(912)
Cfr. Vol. VIII, pag. 86, lin. 30-31 [Edizione Nazionale].
(913)
Cfr. Vol. VIII, pag. 88, lin. 3-29 [Edizione Nazionale].
(914)
Cfr. Vol. VIII, pag. 91, lin. 29-35, pag. 92, lin. 1-29 [Edizione Nazionale].
(915)
Cfr. Vol. VIII, pag. 93, lin. 30-37, pag. 94-95, pag. 96, lin. 1-12 [Edizione Nazionale].
(916)
Cfr. Vol. VIII, pag. 97, lin, 1-33, pag. 98, pag. 99, lin. 1-13 [Edizione Nazionale].
(917)
Cfr. Vol. VIII, pag. 105, lin. 23-24, pag. 106-111, pag. 112, lin. 1-17 [Edizione Nazionale].
(918)
Cfr. Vol. VIII, pag. 113, lin. 18-25 [Edizione Nazionale].
(919)
Cfr. Vol. VIII, pag. 114, lin. 28-29 [Edizione Nazionale].
(920)
Cfr. Vol. VIII, pag. 115, lin. 8-32 [Edizione Nazionale].
(921)
Cfr. Vol. VIII, pag. 116, lin. 27-35, pag. 117, lin. 1-18 [Edizione Nazionale].